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Skyrock.com ACCUEIL BLOGS PROFILS CHAT Apps Musique Sources Vidéos Cadeaux Connecte-toi Crée ton blog Chercher Blog Les Cités les plus chaudes de France ZonesSensible Description : QUARTIER LES PLUS CHAUDS DANS LEURS DEPARTEMENT: Minguettes 69 Hautepierre 67 Bellevue 44 Les 4000 93 Felix Piat 13 La Paillade 34 Val Fourée 78 Les Bosquets 93 L'Ariane 06 Le Mirail 31 Alma Gare 59 Envoyer un message Offrir un cadeau Suivre Bloquer Choisir cet habillage Ses Honneurs (7) » Suite Partage Tweet Amis 0 Design by lequipe-skyrock Choisir cet habillage Signaler un abus Infos Création : 23/04/2007 à 16:38 Mise à jour : 27/05/2007 à 16:51 24 articles 2 495 commentaires 23 amis 23 favoris 29 kiffs Ses archives (24) les Sapins 76 Rouen 1994 Janvier : Dans les cités de... » Suite Ses fans (43) » Suite Sources (23) » Suite Abonne-toi à mon blog ! RSS Les Minguettes 69 Les violences qui secouent depuis plus d'une semaine les banlieues défavorisées autour de Paris et gagnent la province, rappellent les scènes d'émeutes intervenues dans l'agglomération lyonnaise en 1981 et 1990, illustrant le profond malaise de ces zones déshéritées. En juillet 1981, dans le quartier des Minguettes à Vénissieux, près de Lyon, des jeunes, pour la plupart chômeurs et d'origine maghrébine, incendient des voitures, pour protester contre leurs conditions de vie. La "Zup" des Minguettes est constituée d'une quarantaine de tours de 10.000 logements construits dans les années 65, accueillant une population de 35.000 personnes, dont 20 à 30% issue de l'immigration. En l'espace de trois mois, les incendies de voitures se succèdent et atteignent le nombre de 180 fin septembre. Parallèlement, les jeunes s'en prennent ouvertement, avec l'aide d'une partie de la population plus âgée, aux forces de police venues rétablir l'ordre. Tout d'abord désorientés par l'ampleur du phénomène, les policiers mettent en place, fin août, des barrages systématiques aux abords des tours. L'été suivant, le ministre de l'Intérieur, Gaston Deferre, institue les opérations "anti été-chaud", associant policiers et jeunes dans des actions communes. En août 1983, le président de la République, François Mitterrand, effectue une visite surprise aux Minguettes. A la fin de l'année est créée la mission "Banlieues 89" pour la réhabilitation des banlieues. Les violences à Vaulx-en-Velin ont été déclenchées par la mort, le samedi 6 octobre 1990, du passager d'une moto - Thomas Claudio, habitant du quartier du Mas de Taureau - heurtée par un véhicule de police. Les jeunes parlent de "crime", la police "d'accident". Quelques heures après son décès, le quartier du Mas du Taureau, symbole de la politique de réhabilitation menée a Vaulx-en-Velin par la municipalité communiste, devient le théâtre d'extrêmes violences qui dureront près de trois jours. Grandes surfaces et magasins incendiés et pillés, voitures détruites, pompiers et journalistes blessés, bagarres avec les forces de l'ordre: des centaines de jeunes de cette ville de 40.000 habitants, peuplée de nombreux immigrés et de plus de 3.000 chômeurs, saisissent l'occasion de la mort de leur ami pour exprimer par la violence, leur "ras-le-bol" du chômage, du racisme et du "harcèlement policier". La violence répétée dans les banlieues des grandes cités a ainsi conduit à la création, en décembre 1990, de la fonction de ministre d'Etat chargé de la Ville, qui sera occupée alors par Michel Delebarre. 9 | 344 | 0 | Partager Commenter Commenter N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (45.33.85.57) si quelqu'un porte plainte. Connecte-toi # Posté le lundi 23 avril 2007 17:14 Modifié le mercredi 25 avril 2007 19:54 L'Ariane 06 Nice "Le couvre-feu ici ! Mais on va où là ?", s'inquiétaient mercredi soir des jeunes du quartier de l'Ariane à Nice, partagés entre ironie et abattement face à la mesure, particulièrement sévère, instaurant l'état d'urgence dans vingt et une communes des Alpes-Maritimes. "Et à Paris, ils n'ont même pas de couvre-feu, mais c'est pas possible !" : Foued, 17 ans, fait partager son incompréhension à la demi-douzaine de copains, rassemblés autour d'un narguilé, au pied des immeubles de ce quartier est de Nice, plongé à 21h30 dans le silence. La nouvelle de l'application du couvre-feu n'a que quelques heures, mais elle a déjà fait le tour de l'Ariane, "comme une traînée de poudre", note Oualid, 19 ans. "C'est +ouf+ (fou, ndlr)", commentent les jeunes, pour lesquels "il ne se passe rien de spécial, de grave", ces jours-ci, que ce soit à Nice ou dans leur quartier, qui, à défaut d'escalade de la violence, vit, selon eux, "l'escalade de la répression". Quelque 155 véhicules ont brûlé au cours des cinq dernières nuits dans les Alpes-Maritimes, selon la préfecture, mais aucun affrontement direct entre forces de l'ordre et fauteurs de trouble n'a été constaté. "Ils (les forces de l'ordre) font les fiers avec leurs cagoules, ils nous traitent mal depuis une semaine", dénonce Mohammed, prédisant que "quand tout ça va finir et qu'il n'y aura plus +les nationaux+ (par opposition aux policiers du département et de la ville, ndlr), là ça va vraiment tout casser". Au sein du petit groupe, où l'on saute d'un pied sur l'autre pour se réchauffer, chacun tient à portée de main sa carte d'identité, prêt à dégainer le précieux sésame au premier contrôle policier. Pour les mineurs du groupe, ce document ne sera plus d'un grand secours jusqu'au 20 novembre prochain, date de levée du couvre-feu, puisqu'il leur est désormais interdit de circuler seuls, de 22h00 à 05h00 du matin. "C'est qui Sarkozy, c'est pas mon oncle ! De quel droit il me dit de rentrer chez moi ?", s'énerve un adolescent de 17 ans, à quelques minutes de l'entrée en vigueur du couvre-feu. "Il faut les comprendre", tente de justifier, un "grand", présent à ses côtés, "dans les appartements de trois pièces, il y a huit personnes, les soeurs qui ne veulent pas regarder les même programmes que leurs frères à la télé, tu veux qu'ils fassent quoi, enfermés chez eux le soir ?" 22h00, passées de dix minutes, une demi-heure puis trois quarts d'heure, et toujours aucune ronde de police à l'horizon. Plusieurs mineurs continuent de tirer sur le narguilé à moins de cinq cents mètres du commissariat de l'Ariane. Au coin de la rue, trois policiers se livrent à une séance de photo-souvenirs, s'immortalisant devant leur véhicule avec leur téléphone portable. C'est finalement du ciel, dans un vacarme assourdissant, que vient le signal pour les plus jeunes de disparaître dans la nuit : un hélicoptère de gendarmerie apparaît pour balayer d'un faisceau lumineux longue portée le quartier désert, qui prend pour quelques minutes des airs de zone de guerre. A 23h00, deux mineurs circulant seuls, l'un à Nice, l'autre dans une petite commune du département, avaient été conduits au commissariat. Onze voitures, dont sept à Nice, avaient brûlé dans les Alpes-Maritimes. Des policiers inspectent l'accès au toit d'un immeuble dans la cité des Moulins à Nice. 2 | 158 | 0 | Partager Commenter Commenter N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (45.33.85.57) si quelqu'un porte plainte. Connecte-toi # Posté le lundi 23 avril 2007 17:15 Modifié le mercredi 25 avril 2007 20:27 Bellevue 44 Des cocktails Molotov pour faire parler de nous "à la télé" L'idée leur est venue "en lisant le journal": mal à l'aise, Herman, 21 ans, essaie d'expliquer mardi au juge pourquoi il a été arrêté en possession de cocktails Molotov dans la nuit de dimanche à lundi avec deux amis mineurs à Nantes. Devant le président du tribunal correctionnel de Nantes, le jeune chômeur de 21 ans ne chuchote que de temps à autres des réponses fugitives. L'idée de fabriquer des cocktails Molotov leur est venue samedi "en lisa